24 février 2018

La Libération Animale — Critique

Introduction

La Libération Animale, de Peter Singer, a été premièrement écrit en 1975, et une traduction française par Louise Rousselle et David Olivier a été publiée en 2012. Cette édition, publiée par Payot & Rivages, est à 477 pages. Ce livre est sur la justice parmi les animaux, vis-à-vis notre choix d’utiliser les animaux pour la nourriture et comme sujets des expériences scientifiques. Pour mon évaluation, je donne une synopsis du livre et des arguments que Peter Singer présente. Après, j’analyse sa méthode, en décidant si le livre est bien efficace en suivant son objectif.


Synopsis

La Libération Animale est construit autour d’une thèse : On doit regarder tous les animaux avec une considération morale, même s’ils ne sont pas des êtres humaines comme nous. Peter Singer, en tout, fait deux arguments. Pour éviter d'être spéciste, il ne faut pas faire de recherche en utilisant les animaux, et il ne faut pas manger les animaux, non plus. Aussi, il ajoute à ses deux arguments quelques sections sur l’histoire du spécisme dans notre monde, pour donner un peu de contexte sur le système dont il écrit, et sur la faisabilité d’un régime végétarien aux États-Unis. Lorsque son argument sur la considération égale pour tous les animaux est clairement universelle, il confine généralement ses sources aux reports sur les animaux et les systèmes agriculturistiques aux États-Unis et dans les pays occidentaux.

Pour défendre sa thèse, que tous les animaux sont égaux et qu’ils méritent une considération morale égale, Singer dit que la considération morale ne signifie pas garantir à tous les animaux des libertés egales (2). Un chien ne peut jamais voter, parce que c’est impossible. Cependant, les chiens, comme presque tous les autres animaux, peuvent ressentir la douleur, presque exactement comme nous (8-9). Ainsi, il ne faut pas infliger de la douleur à un animal, si on ne voudrait pas faire la même action envers une personne (9, 81).

Dans son premier argument, Outils de recherche, sur la recherche scientifique sur les animaux, il donne une grande résumé de ces expériences. Généralement, selon Singer, on fait de la recherche sur les idées qui ne sont pas pertinentes au monde actuel, en infligeant de la douleur à tous les animal-sujets sans remords et sans justification (36, 65, 91). Il note que ceci est un problème formidable aujourd'hui, avec l’utilisation de 10-100 million d’animaux pour les expériences chaque année (37). Pour Singer, une expérience sur les animaux peut être nécessaire si on est absolument sûr que la recherche va aider immédiatement le monde contemporain, mais cette situation est presque impossible (85-6).

Pour avancer son deuxième argument, Du côté de la ferme usine, il énumère les nombreux moyens d’infliger la douleur sur tous les animaux qu’on utilise, jour par jour, dans notre système agriculturalistique. Alors, il soutient qu’on peut le faire seulement si on ne donne pas la même considération morale aux animaux non-humains qu’aux êtres-humains (92). Donc, selon lui, l’acte de manger les animaux est plus ou moins intrinsèquement spéciste, parce que chaque animal ressent de la douleur—typiquement plus qu’on ne peut jamais imaginer.

Les deux questions, sur la recherche avec les animaux et le régime omnivore, sont inextricablement connectées pour Singer, et son criticisme est plus ou moins la même pour les deux : Lorsqu’on se fie des scientistes et des administrateurs des opérations concentrées de l’alimentation animale, Singer clarifie qu’on ne devrait pas se fier de ces gens qui travaillent dans ces systèmes moderns. Ils sont cruels et sans justifications morales. Il nous faut juste savoir ce qui se passe pour le comprendre. C’est pour cette raison qu’il écrit plusieurs pages sur chaque expérience et chaque animal—on sait vraiment presque rien de ces systèmes qui sont bien plus puissants et omniprésents qu’on pense.

Le reste de son livre n’est pas vraiment de la théorie. C’est plutôt des tableaux sur l'exécution de ses idées et l’histoire du spécisme. Devenir végétariens est un guide pragmatique de la vie végétarienne, qui donne un cadre nouveau au régime végétarien : C’est plus intéressant, plus varié, plus sain, et bien plus moral. La domination de l’homme est une analyse de l’histoire du spécisme. Ce chapitre donne le contexte nécessaire pour comprendre pourquoi l’omnivorisme est accepté par presque tout le monde, et pourquoi c’est si difficile d’abandonner. Ce chapitre pose aussi une attaque à la philosophie, et aux philosophes qui ne font que justifier leurs propres styles de vie. Si on mange les animaux, on est dans la compagnie des personnages bibliques et des philosophes comme Thomas Aquinas et Aristote, mais on est aussi spéciste, et nos actions sont injustifiables. Finalement, Le spécisme aujourd’hui donne des contextes contemporains sur l'omniprésence de l’omnivorisme. Il examine aussi la sentience des plantes. Après beaucoup de recherche, on ne pense pas que les plantes ressent de la douleur (235), donc il ne faut pas les voir avec la même considération morale que les animaux, qui sûrement ressent la douleur aussi terriblement que nous (15). Cependant, même si les plantes ne ressentent pas la douleur, il répète que le végétarisme et le véganisme sont bien plus efficaces environnementalement que l’omnivorisme, parce que l’omnivorisme utilise bien plus de ressources naturelles (165).

Evaluation et Conclusion

Son essai, de temps en temps, me rappelle Le Manifeste Communiste de Karl Marx, parce que c’est ultimement un grand appel. Singer dit que la responsabilité de changer nos décisions économiques et gastronomiques pour être bien moins spéciste devrait être bien partagé par tout le monde. Il faut qu’on s’unisse pour combattre les systèmes de recherche scientifique et d’agriculture, pour sauver des billions d’animaux qui souffrent à cause de nous. Quand même, il reconnaît que la transition à la libération animale sera lente, mais on peut faire beaucoup juste en pursuant une vie un peu plus morale et non-spéciste (177).

Ces deux aspects de son argument sur la libération animale—qu’on doit abandonner tous les produits animaux si on prend sérieusement nos convictions morales, et que le processus, quand même, sera lent—s’unissent dans une façon intéressante : Il nous faut le pragmatisme (177). On peut commencer à devenir végan en ne choisissant que le poisson, parmi les autres types de viande, parce qu’il est bien plus efficace environnementalement. Après qu’on s’est bien habitué au nouveau régime, on peut éliminer toute la viande, et puis, les produits animaux.

Son argument est enveloppé dans un cadre utilitarian, dans lequel les conséquences—pas le vertu ou la bonne volonté—sont les plus importants dans le calcul éthique de Singer. En accentuant les conséquences, ce cadre permet aux gens de transitionner graduellement à un régime plus moral, même si ce n’est pas immédiate, parce que la conséquence de cette transition est de sauver plusieurs animaux pendant plusieurs années. Singer dit que la chose la plus importante est qu’on commence à changer nos vies rapidement, pour faire une différence dans les vies de millions d’animaux (177). Lorsque Singer soutient que c’est la responsabilité de tous les êtres-humains de respecter les animaux et leurs culpabilités de ressentir la douleur, il est pragmatique en disant qu’il est plus important de faire une transition graduelle, si cette transition va rester toujours.

Pour moi, je n’utilise pas une méthodologie utilitarienne avec mes décisions, mais il capitalise de la réalité que cette modus operandi est très facile à comprendre, même si on n’a pas une grande formation philosophique. Son vocabulaire n’est pas éthéré ni trop académique pour faire un argument bien recherché qui est aussi accessible au tout le monde. C’est important parce que l’espoir de bien réduire la souffrance de plusieurs animaux marche seulement si plusieurs personnes autour du monde décident ensemble de ne pas manger les produits animaux (161-3). Bien sûr, l’acte individuelle de s'abstenir de la viande est importante et morale, mais Singer se fixe sur la transition grande pour la vraie libération animale, qui change avec l’aide de millions de personnes qui décident de s’abstenir.

Pour tout le monde qui s'intéresse aux problèmes agricoles et au bien-être d’animaux, je recommande sans hésitation ce livre. Pour tout le monde qui s’en fiche du monde agricole, je fais la même recommandation : d’apprendre un peu plus sur ce qui se passe jour par jour pour délivrer la nourriture de la ferme—ou de l’usine—à nos tables. Tandis que je ne sais pas si je peux entièrement éliminer les produits animaux de tout mon régime, je suis complètement d’accord avec lui que la souffrance animale est un des problèmes les plus importants dans le monde contemporain. Il faut lire La Liberation Animale, il faut parler de ce qui nous mangeons pour chaque repas, et il faut faire ce qui est morale. Pourquoi voudrait-on attendre et pas commencer aujourd’hui à agir ?

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