À l'Odéon-Théâtre de l’Europe, pour voir Macbeth—écrit par William Shakespeare et traduit en français par Daniel Loayza et le metteur-en-scène, Stéphane Braunschweig (Les Solitaires Intempestifs, 2018)—personne ne peut éviter les différences claires, inspirées par le privilège socioéconomique, qui sont construites dans le bâtiment-même. Lorsqu’à la corbeille, on peut toujours voir toute la scène, ce n’est pas forcément le cas pour les gens au paradis. La structure du théâtre forme un continuum de privilèges, parallèles aux prix du billet, et par extension, du statut socioéconomique. Trouver une bon perspective, c’est presque un jeu de pouvoir.
Le rideau s’ouvre sur une pièce totalement blanche, ornée de carrelage simple, comme une prison ou un hôpital psychiatrique. Voilà les trois sœurs, chacune assise sur un seau gris. Elles se sont étalées, chaque femme avec son propre tiers de la scène. Les sœurs fatales sont toutes enceintes, et elles caressent leurs ventres en disant leurs mots, interrompus de petits gémissements, tels des chats.
Soudainement, vient le tonnerre, et le mur derrière les femmes se divise en deux, en séparant du centre, pour dévoiler une salle extrêmement élégante, décorée de pièces d’art de la haute-culture, qui montrent des femmes, toutes nues et vulnérables, comme des anges. Tout ce qui est dans cette salle est symétrique et extrêmement ordonné, pour qu’elle puisse toujours séparer sans avertissement. Chaque fois que le tonnerre foudroie, la scène se termine et l’endroit change. Lorsque l’avant-scène blanc reste constant pendant toute la pièce, le thème de la salle derrière les meubles et l’existence-même de cette salle sont toujours variable. Voilà la construction d’une double-scénographie : Le public voit quelquefois plusieurs scènes, dans des endroits différents, en même temps. C’est la raison pour laquelle cette mise-en-scène peut désorienter son spectateur.
Les intersections de l'art, de la littérature, de la culture, et de la politique // par Kevin Medansky - - - - - Art, Literature, Culture, Politics, and Their Intersections // All work by Kevin Medansky.
Affichage des articles dont le libellé est history. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est history. Afficher tous les articles
18 juin 2018
En trouvant une hypothèse dramaturgique dans « la pièce écossaise »
Libellés :
art,
dance,
drama,
history,
journalism,
literature,
philosophy,
science
25 mai 2018
Quels liens particuliers la marionnette entretient-elle avec le texte et la voix ?
Pour un genre de théâtre qui rappelle beaucoup de monde de la danse classique—où il n’y a pas de paroles—la marionnette maintient des relations précaires avec le texte et la voix. Ces liens particuliers sont souvent connectés à la relation entre la marionnette et le manipulateur, parce que le manipulateur construit l’illusion de sa vie, en la faisant parler. Pour chaque technique différente la faisant parler ou pas, il y a des ramifications uniques. Elles dépendent en grande partie du texte, aussi, qui dirige les manipulateurs et les marionnettes. Somme toute, les relations entre la marionnette, la voix, et la parole suscitent des rapports dialectiques entre le manipulateur et la marionnette, vis-à-vis la liberté d’agir de façon autonome.
Le manipulateur parle fréquemment pour la marionnette d’une façon transparente, afin que la marionnette bouge comme si elle parlait en vrai. Avec cette technique, le manipulateur contrôle les mouvements et la voix de la poupée. Il lui donne l’illusion de la vie, avec une faculté émotionnelle. Par conséquent, la marionnette subit une transformation d’objet à personnage. Quelques spectacles qui exploitent cette technique sont White dog, Chambre noire, Avenue Q, et Nosferatu. Malgré l’illusion de l’autonomie de la marionnette, c’est toujours le manipulateur qui décide tout ce que la marionnette fait et dit. En fait, s’il décide tout d’un coup d’improviser, il peut donner de nouvelles paroles à la marionnette, sans objection, parce qu’elle n’est pas capable de protester. Alors, le manipulateur contrôle aussi la direction de l’histoire. Ainsi, les inégalités de la capacité à dire ce que l’on veut rend toujours la marionnette subordonnée au manipulateur. C’est la raison pour laquelle le chien dans White dog n’aboie que quand son manipulateur le veut, et les marionnettes dans Avenue Q chante quand leurs manipulateurs décident de chanter. Grâce à cette inégalité, la marionnette est toujours obligée de suivre le manipulateur qui dirige l’histoire.
Le manipulateur parle fréquemment pour la marionnette d’une façon transparente, afin que la marionnette bouge comme si elle parlait en vrai. Avec cette technique, le manipulateur contrôle les mouvements et la voix de la poupée. Il lui donne l’illusion de la vie, avec une faculté émotionnelle. Par conséquent, la marionnette subit une transformation d’objet à personnage. Quelques spectacles qui exploitent cette technique sont White dog, Chambre noire, Avenue Q, et Nosferatu. Malgré l’illusion de l’autonomie de la marionnette, c’est toujours le manipulateur qui décide tout ce que la marionnette fait et dit. En fait, s’il décide tout d’un coup d’improviser, il peut donner de nouvelles paroles à la marionnette, sans objection, parce qu’elle n’est pas capable de protester. Alors, le manipulateur contrôle aussi la direction de l’histoire. Ainsi, les inégalités de la capacité à dire ce que l’on veut rend toujours la marionnette subordonnée au manipulateur. C’est la raison pour laquelle le chien dans White dog n’aboie que quand son manipulateur le veut, et les marionnettes dans Avenue Q chante quand leurs manipulateurs décident de chanter. Grâce à cette inégalité, la marionnette est toujours obligée de suivre le manipulateur qui dirige l’histoire.
19 mai 2018
Happiness therapy est-il vraiment indépendant ?
Happiness therapy (Silver linings playbook) (David O. Russell, 2012) a un grand budget de 21 000 000 $ et une distribution de vedettes, bien connus à travers les Etats-Unis et le monde. Il est raisonnable d’imaginer que ce film n’est pas nécessairement indépendant. Pour Chris Tucker, l’acteur qui joue Danny dans le film, il dit sans hésitation : « Ce film avait vraiment l’air indépendant » . Sean McManus, le président de Film Independent, dit aussi que c’est une véritable dépiction du rapport entre le réalisateur et son propre fils, qui a lutté avec des maladies psychologiques. Néanmoins, pour beaucoup de monde, l'entrée de ce film dans les prix d’Indie Spirit et sa qualification comme indépendant n’est pas légitime ni équitable pour les autres films qui ont des budgets de production bien plus petits. Ainsi, la qualification de ce film est certainement contestable et une source de controverse aux Etats-Unis.
Ce film est un bon cas si on essaie de considérer quelles sont les caractéristiques d’un film qui le rendent vraiment indépendant. En dehors du placement du film dans le secteur industriel du cinéma américain—où on considère son coût de production et sa société de production—ce sont normalement des techniques dans le film-même qui déterminent si le film est indépendant ou un blockbuster. Hormis la considération financière, il s’agit de regarder la politique de représentation, d'identité, de la poursuite de bonheur par les américains ordinaires. Il est aussi important d’analyser les choix formels de l’esthétique du film, vis-à-vis des codes hollywoodiens. La relation d’un film avec les standards hollywoodiens forme un élément très important pour décider si le film incarne vraiment l'esprit indépendant.
Ce film est un bon cas si on essaie de considérer quelles sont les caractéristiques d’un film qui le rendent vraiment indépendant. En dehors du placement du film dans le secteur industriel du cinéma américain—où on considère son coût de production et sa société de production—ce sont normalement des techniques dans le film-même qui déterminent si le film est indépendant ou un blockbuster. Hormis la considération financière, il s’agit de regarder la politique de représentation, d'identité, de la poursuite de bonheur par les américains ordinaires. Il est aussi important d’analyser les choix formels de l’esthétique du film, vis-à-vis des codes hollywoodiens. La relation d’un film avec les standards hollywoodiens forme un élément très important pour décider si le film incarne vraiment l'esprit indépendant.
05 mai 2018
Fruitvale Station, pourquoi est-il indépendant ?
Fruitvale Station (Ryan Coogler, 2014) est un film réalisé d'après l’histoire vraie des dernières heures d’Oscar Grant III avant son assassinat par un policier le 1er janvier 2009. La première création de Coogler a fait le tour des festivals de films indépendants, dont Deauville et Sundance, où elle a gagné le Grand prix du jury et le Prix du public. Aux Independent Spirit Awards, Coogler a gagné le Prix de meilleur premier film, Michael B. Jordan était nominé comme Meilleur acteur et Melonie Diaz nominée également comme Meilleure actrice secondaire.
Pour juger de son niveau d'indépendance, on peut premièrement considérer son placement dans le secteur industriel du cinéma américain. Il est distribué par The Weinstein Company et ARP Sélection, deux sociétés indépendantes, avec un budget de 900 000 $, largement sous la moyenne des budgets indépendants. Hormis cette considération financière, il s’agit de regarder la politique qui se trouve derrière cette production, la représentation des identités raciales et les relations entre les Noirs et la police, vis-à-vis des codes hollywoodiens. Les choix esthétiques du film sont aussi pertinents, parce qu’ils avancent les thèmes du film. Parmi ces considérations, on peut également attribuer au film une posture plutôt résistante, opposée aux codes hollywoodiens, car il présente une logique d'authenticité et de différenciation en délivrant une histoire plus crédible et plus proche de la réalité américaine que celles produites par les blockbusters.
Pour juger de son niveau d'indépendance, on peut premièrement considérer son placement dans le secteur industriel du cinéma américain. Il est distribué par The Weinstein Company et ARP Sélection, deux sociétés indépendantes, avec un budget de 900 000 $, largement sous la moyenne des budgets indépendants. Hormis cette considération financière, il s’agit de regarder la politique qui se trouve derrière cette production, la représentation des identités raciales et les relations entre les Noirs et la police, vis-à-vis des codes hollywoodiens. Les choix esthétiques du film sont aussi pertinents, parce qu’ils avancent les thèmes du film. Parmi ces considérations, on peut également attribuer au film une posture plutôt résistante, opposée aux codes hollywoodiens, car il présente une logique d'authenticité et de différenciation en délivrant une histoire plus crédible et plus proche de la réalité américaine que celles produites par les blockbusters.
07 avril 2018
« J » c’est pour « gentrification »
Juste après un petit bar, Jones, dans la Rue Godefroy Cavaignac, on arrive Place Léon Blum. Ce monument commémore le seul juif à avoir été Président de la République Française, juste après le Seconde Guerre Mondiale. Du coup, durant l’hiver, elle est bien décorée pour la fête de Noël. On y voit plusieurs illuminations de Noël sur chaque arbre à travers la place, accompagnées de grandes orbes éclairées. Toutes les décorations sont bleues et blanches, les couleurs du drapeau israélien, et elles illuminent la place chaque soir. Seule, une statue de Léon Blum se dresse parmi les bancs. Avec ses grandes lunettes et un sourire simple, il regarde le ciel, alors que ses mains sont croisées, derrière son dos. Les gens du quartier peuvent se détendre près de lui, pendant quelques instants, avant d’avoir trop froid, mais il est plutôt solitaire.
10 mars 2018
L’Oracle-prédiction et l’oracle-commandement : Trouvant la responsabilité en Œdipe Roi
“Il tuera son père. Il épousera sa mère” (Cocteau 38). Cette citation parodiant l’oracle d’Œdipe Roi, par Sophocle, montre le problème qui est sans doute au centre de la pièce. Cependant, entre l'édition originale de Sophocle, qui a écrit sa pièce dans le contexte de la Grèce d'antiquité, et celle de Voltaire, qui s’est immergé dans la culture de la France du 18ème siècle, la signification de l’oracle change dramatiquement. Lorsque, chez Sophocle, les oracles sont plus proches de prédictions véritables des dieux, données à la populace par les clairvoyants, comme Tirésias (Stoneman 5), Voltaire les utilise pour transmettre les commandements des dieux. Par extension, l'incidence de parricide pour Œdipe “au croisement de deux chemins” (Sophocle 55), et son long mariage avec Jocaste, sa mère, tout sans le savoir, sont, chez Sophocle, une série d’actes de malchance pour laquelle la responsabilité est à Œdipe. Cependant, chez Voltaire, la question de responsabilité pour un homme qui peut pas désobéir son foi—c’est un peu plus complexe. Dans cette composition, je vais manifester que Voltaire exploite cette tragédie de parricide et d’inceste pour déplacer la responsabilité pour les deux péchés d’Œdipe à la divinité, pour rendre évident au peuple moderne que la prédestination peut normaliser des crimes terribles, et par conséquent, cette croyance n’est pas un code d'éthiques légitime.
Libellés :
art,
drama,
history,
literature,
philosophy
24 février 2018
La Libération Animale — Critique
Introduction
La Libération Animale, de Peter Singer, a été premièrement écrit en 1975, et une traduction française par Louise Rousselle et David Olivier a été publiée en 2012. Cette édition, publiée par Payot & Rivages, est à 477 pages. Ce livre est sur la justice parmi les animaux, vis-à-vis notre choix d’utiliser les animaux pour la nourriture et comme sujets des expériences scientifiques. Pour mon évaluation, je donne une synopsis du livre et des arguments que Peter Singer présente. Après, j’analyse sa méthode, en décidant si le livre est bien efficace en suivant son objectif.
La Libération Animale, de Peter Singer, a été premièrement écrit en 1975, et une traduction française par Louise Rousselle et David Olivier a été publiée en 2012. Cette édition, publiée par Payot & Rivages, est à 477 pages. Ce livre est sur la justice parmi les animaux, vis-à-vis notre choix d’utiliser les animaux pour la nourriture et comme sujets des expériences scientifiques. Pour mon évaluation, je donne une synopsis du livre et des arguments que Peter Singer présente. Après, j’analyse sa méthode, en décidant si le livre est bien efficace en suivant son objectif.
Libellés :
history,
journalism,
literature,
philosophy,
science
07 novembre 2017
Pizza, Priorities, and Aretaic Ethics
On a sunset stroll along the Ocean City boardwalk in the heat of summer, the same scene unfolds as always: Teenage boys and girls ride their bikes and their skateboards in packs, yelling over the crowds. Young parents scramble to keep track of their young children, who jostle one another, sprinting through small groups of friends and family in the miles-long crowd. Among the jewelry stores, mini golf courses, and tee shirt shops, Manco & Manco stands alone in its old-timey, carnivalian glare.
To locals and tourists alike, this 60-year-old pizzeria is forever legendary for serving the best slice on the South Shore. Just take a look inside the restaurant, and you’ll see an ever-present variety of patrons that surpasses generational bounds. Many gaze at the pizza as it enters and exits the oven, from dough to delicacy, before it is speedily sliced and shuttled to patrons lounging at the tables, sitting at the bar, and standing in line for take-out.
At Manco & Manco, pizza is an art.
To locals and tourists alike, this 60-year-old pizzeria is forever legendary for serving the best slice on the South Shore. Just take a look inside the restaurant, and you’ll see an ever-present variety of patrons that surpasses generational bounds. Many gaze at the pizza as it enters and exits the oven, from dough to delicacy, before it is speedily sliced and shuttled to patrons lounging at the tables, sitting at the bar, and standing in line for take-out.
At Manco & Manco, pizza is an art.
17 octobre 2017
Shot-By-Shot Analysis: Silver Linings Playbook and Pulp Fiction
Part One: Chosen Scenes and Analysis Framework
For the two scenes I analyze, I present one scene from each of the two films, Silver Linings Playbook and Pulp Fiction. They both demonstrate characters participating in a similarly designed scene: two characters—Pat (Bradley Cooper) and Tiffany (Jennifer Lawrence), in Silver Linings Playbook, and Pumpkin (Tim Roth) and Honey Bunny (Amanda Plummer), with the waitress (Laura Lovelace), in Pulp Fiction—sitting across from each other at a diner, familiarizing themselves with the personal details of one another, as well as better understanding each other’s own personal philosophies.
For the two scenes I analyze, I present one scene from each of the two films, Silver Linings Playbook and Pulp Fiction. They both demonstrate characters participating in a similarly designed scene: two characters—Pat (Bradley Cooper) and Tiffany (Jennifer Lawrence), in Silver Linings Playbook, and Pumpkin (Tim Roth) and Honey Bunny (Amanda Plummer), with the waitress (Laura Lovelace), in Pulp Fiction—sitting across from each other at a diner, familiarizing themselves with the personal details of one another, as well as better understanding each other’s own personal philosophies.
03 octobre 2017
On California and Climate Change Policy
If anything is eminently clear from Roger Karapin’s book, Political Opportunities for Climate Policy: California, New York and the Federal Government, it is that the government of California presents magnificent methods of rallying together its populace and industrial community around climate change, toward dramatically reducing harmful emissions into the atmosphere in both the short- and long-term. Any doubt of this can be resolved in the knowledge that targets for reductions include a “29% reduction from the business-as-usual scenario, and a 32% cut in per-capita emissions over 1990-2020” (32), an era in which emissions across the world have often increased.
Libellés :
activism,
history,
journalism,
science
19 septembre 2017
At-Risk Communities and Climate Justice
Whereas it is critical to dismantle theoretical claims about long-term anthropogenic climate change damaging everyone without discrimination that discount the realities about short-term global warming, there are a number of very real and tangible avenues that communities of color, such as that of Gulfport, Mississippi, and small developing countries, including the Maldives, can pursue to effect substantial change and curb the treacherous effects of climate change in their areas. These go beyond emphasizing to other communities and national leaders the sociocultural significance of maintaining their lands—such as by detailing the religious rites and rituals that have taken place in the waters of Turkey Creek, as Derrick Evans chooses to do in many interviews and publications, and by Mohamed Nasheed’s explanations that climate change, in the business-as-usual scenario, will wipe out his nation, leaving its residents climate refugees and speakers of a soon-to-be lost language.
Libellés :
activism,
history,
journalism,
science
22 août 2017
Kant, Mill, and Animal Agriculture
The ethical methodologies of Immanuel Kant and John Stuart Mill are typically perceived as in utter opposition to one another, on account of how they evaluate consequences. Kant’s ethics are rooted in a hypothetical consideration of an action’s successful universal applicability, without any situational considerations. In contrast, Mill’s moral judgment is based in a cost-benefit analysis of the potential situational consequences that may arise from a particular action. While this difference may often promote unique moral evaluations, their ethical methodologies likely lead to a similar conclusion about the ethical response to animal agriculture. I contend that, while Kant and Mill would evaluate animal agriculture with different considerations and calculations, they would both argue that consuming flesh is wholly unethical, given the modern empirical research about its unavoidable, disastrous consequences. In this paper, I will explain each philosopher’s ethical framework. I will then enumerate some of the direct and inevitable consequences of animal husbandry and justify their consideration in each moral system. Finally, I will conclude by arguing that sustainable eating must preclude animal consumption.
Libellés :
activism,
history,
philosophy,
science
01 novembre 2016
The Birds and the Bees of Congress: The Real Story of Congressional Action and the Forces Behind Its Success
Introduction
Aside from the original shock of nearly omnipresent WiFi, women and people of color who may not necessarily own land, and cell phones, a detailed look at the modern state of Capitol Hill would leave the founders of our nation utterly bewildered. Scampering along its grounds, dodging groups of tourists on their ways to and from meetings, are lawyers, lobbyists, union representatives, and congressional staffers, among other unelected citizens who, perhaps even more than those chosen by the American populace, play a grandiose role in advancing nearly every bill, personal or ideological statement, and vote on the floors of Congress. Given that the first article of the Constitution fails to enumerate any roles or powers for these unelected political figures, their integral role within the American legislative branch merits the following questions: What underlying forces, outside of our elected representatives, are at work in fostering congressional success, whatever success may be? And, what are the practical and ideological repercussions of both their persistence as outside figures within our legislative process and their increasingly extensive impact on the laws and the beginnings of national political conversations that emerge from Capitol Hill?
In this paper, I attempt to divine the ultimate sources of congressional success, analyzing the forces behind every Congress member, as well as what a successful Congress might look like, when considering its progress via a non-ideologically based lens. This includes, especially relevant for the contemporary Congress, a discussion of the functionality and even the potential wisdom of a Congress that fails to pass much of any legislation. After defining congressional success and studying the factors in its formulation, I discuss the grand implications of a Congress distinctively run by people other than those elected by the American populace, in which our elected officials often only control the ideological direction of their influence in the House of Representatives and the Senate—what many overconfident elected officials dub the “World’s Greatest Deliberative Body,” <1> lexically escaping its reputation as the worst of its kind.
Aside from the original shock of nearly omnipresent WiFi, women and people of color who may not necessarily own land, and cell phones, a detailed look at the modern state of Capitol Hill would leave the founders of our nation utterly bewildered. Scampering along its grounds, dodging groups of tourists on their ways to and from meetings, are lawyers, lobbyists, union representatives, and congressional staffers, among other unelected citizens who, perhaps even more than those chosen by the American populace, play a grandiose role in advancing nearly every bill, personal or ideological statement, and vote on the floors of Congress. Given that the first article of the Constitution fails to enumerate any roles or powers for these unelected political figures, their integral role within the American legislative branch merits the following questions: What underlying forces, outside of our elected representatives, are at work in fostering congressional success, whatever success may be? And, what are the practical and ideological repercussions of both their persistence as outside figures within our legislative process and their increasingly extensive impact on the laws and the beginnings of national political conversations that emerge from Capitol Hill?
In this paper, I attempt to divine the ultimate sources of congressional success, analyzing the forces behind every Congress member, as well as what a successful Congress might look like, when considering its progress via a non-ideologically based lens. This includes, especially relevant for the contemporary Congress, a discussion of the functionality and even the potential wisdom of a Congress that fails to pass much of any legislation. After defining congressional success and studying the factors in its formulation, I discuss the grand implications of a Congress distinctively run by people other than those elected by the American populace, in which our elected officials often only control the ideological direction of their influence in the House of Representatives and the Senate—what many overconfident elected officials dub the “World’s Greatest Deliberative Body,” <1> lexically escaping its reputation as the worst of its kind.
07 avril 2016
On Haredi Jews and Tzniut
Within Orthodox Jewry, the practice of respecting tzniut (modesty), is nearly omnipresent. Across Jerusalem, scattered among tour groups and secular residents are flocks of orthodox or haredi (ultra-orthodox) Jewish women and men, often segregated by gender, each donning specific attire for their activities: The men often wear suits with tzitzit (fringes) hanging from the front and back on each side of their plain-white button-downs, so that they may be prepared for the frequently recurring religious services, song sessions, and meals; whereas, the women wear comparatively simple, long, black dresses and sheitels (head-coverings), so that they may keep their bodies to themselves while they venture outside the home.
Of course, it may be simple to note the mere rigidity of Jewish gender roles (Still noteworthy: My discussion will address gender as binary, as it is often seen in these religious communities.), given my quest to discuss a religious and/or cultural belief and/or practice contrary to Western—often individualist—conceptions of human rights, but I will choose to focus on the female hair-coverings, and the reasoning behind them.
Of course, it may be simple to note the mere rigidity of Jewish gender roles (Still noteworthy: My discussion will address gender as binary, as it is often seen in these religious communities.), given my quest to discuss a religious and/or cultural belief and/or practice contrary to Western—often individualist—conceptions of human rights, but I will choose to focus on the female hair-coverings, and the reasoning behind them.
09 septembre 2015
Allocating War’s Advantages to a Future of Cross-Cultural Activism
In Paul Saint-Amour’s introduction to Tense Future, he depicts a disheartening view of what many imagine to be peacetime prosperity by imposing on it the terrible ramifications of war: a communal, never-ending fear of death and destruction, thus asserting that the mere existence of past war-related trauma inevitably refutes any future public declaration that peace—an impossible “refuge from anxiety and history”—will ever arrive (Saint-Amour 10). Indeed, relying on Lewis Mumford, he insists that anticipating future violence is comparable to dying “a thousand deaths” (qtd. in Saint-Amour 7). Furthermore, Saint-Amour expands upon his conclusions of peacetime’s ultimate bane: “The warning is the war; the drill and the raid are one” (Saint-Amour 13).
05 juin 2015
To Utilize our Privileges for the Betterment of Humanity: A Discussion of Howard Zinn's "Columbus, the Indians, and Human Progress"
In Howard Zinn’s “Columbus, the Indians, and Human Progress,” he explores three main ideas, using the early European conquest of America as a case study: the lack of an American “national interest”; the oppressors’ role in deciding events of historical merit; and that in times of sacrifice for innovation, historians must always firstly look to the oppressed peoples for proper justification. In discussing an “American national interest,” Zinn argues that although “governments, conquerors, diplomats, [and] leaders” throughout history have contended that the existence of a “national interest” is the excuse for their subjugation of others, “nations are not communities and never have been”; ergo, as nation-states rarely ever look after the interests of their entire populace, it is imperative for onlookers to trust both the stories of the conquerors and the conquered, in order to develop a truer sense of the past. Additionally, Zinn contends that history mustn’t be decided by oppressors, but instead through scrutinizing a variety of contemporaneous perspectives. Be the societies or sub-societies the native Americans, the New York Irish, the industrial-age women, the socialists, or the national Islamic community, rarely ever have a conquered society’s writings entirely vanished, and it is to any critically thinking person’s advantage to explore the punishments of the past in order to ruminate on new ideas for post-modern political ideologies. Lastly, Zinn declares that, in times of sub-communal sacrifice for innovation, the privileged minority executing new “national” policies must consult the damned communities within its midst, for he argues that we, as people, may never maintain “the right to throw into the pyre the children of others, or even our own children, for a progress which is not as nearly clear or present as sickness or health, life or death.” While Zinn utilizes the early conquest of the Native American populations as a case study for each of his ideas, these lessons ultimately apply to most, if not all, of history and contemporary political affairs, stemming from the early subjugation of Native Americans to the present proliferate use of styrofoam, ultimately pulling us to form our own conclusions towards behaving justly and utilizing our privileges for the betterment of humanity.
An 800-Year History of Mesoamerica
Although during 600-1400 CE, trade between the North and South American continents mostly never occurred, divided by present-day Panama, Americans traded across most of North America and a significant portion of South America both luxury goods and religious items. Furthermore, although mostly, Americans utilized free markets, as the Incas developed (1200 CE), they transitioned into a government-operated trade network.
Islam in Western Afro-Eurasia
In order to expand its empire, the Muslim world’s methods of conquest differed by region, subtly addressing each’s nuances with new tactics. Thus, in Spain and western Africa in the centuries after 1000 CE, while Islamic forces conquered Spain, the Islamic merchants slyly infiltrated western Africa. Additionally, as Islamic Spaniards generally subjugated, the newly converted Muslims within western Africa rarely followed suit. Nevertheless, Islam’s proliferation admitted both societies into the global network of Islamic trade and education, stimulating new innovations in each society.
26 avril 2015
Che, an Evaluation
A NOVELIC MEMOIR of Ernesto Guevara’s role within the Cuban—and later, the Bolivian—Revolution, Steven Soderbergh’s Che explores, through perpetually shifting camera views, plots, and time sequences, both Guevara’s tactical leadership of his guerilla troops in his moments of success in Cuba and his utter failures in securing loyal contacts and self-guided followers in Bolivia, documenting his life from his rise to revolutionary power to his eventual fall years later.
In Che: Part 1, The Argentine, a couplet of scenettes ultimately determine Guevara’s steadfast leadership skills. In the first, the audience is exposed to glimpses of men raiding a house—only later are they revealed as revolutionaries, leading to the assumption that they act to secure supplies for their troops and that all of the above is a portion of a larger mission of which the audience will soon be aware—cutting open bags of flour and stealing nearly everything upon the house’s shelves; afterwards, they march four locals, all the prisoners yelling and in tears. In the next scene, Guevara lines the guerilla men, facing him, with the locals standing behind them, and Guevara scolds each of them for their treatment of the natives, ultimately alluding to his greater belief that inappropriate behavior—in addition to stealing food, one of the men raped a native woman in the name of a better Cuba—on behalf of his troops discredits his own movement, the revolution, and cannot be tolerated. The film shows not the scavengers ever again.
In Che: Part 1, The Argentine, a couplet of scenettes ultimately determine Guevara’s steadfast leadership skills. In the first, the audience is exposed to glimpses of men raiding a house—only later are they revealed as revolutionaries, leading to the assumption that they act to secure supplies for their troops and that all of the above is a portion of a larger mission of which the audience will soon be aware—cutting open bags of flour and stealing nearly everything upon the house’s shelves; afterwards, they march four locals, all the prisoners yelling and in tears. In the next scene, Guevara lines the guerilla men, facing him, with the locals standing behind them, and Guevara scolds each of them for their treatment of the natives, ultimately alluding to his greater belief that inappropriate behavior—in addition to stealing food, one of the men raped a native woman in the name of a better Cuba—on behalf of his troops discredits his own movement, the revolution, and cannot be tolerated. The film shows not the scavengers ever again.
22 avril 2015
Evita: A Fallen Populist Queen
As John McManners, British clergyman and religious historian, once wrote, "In all of Latin America, only one other woman has aroused an emotion, devotion and faith comparable to those awakened by the Virgin of Guadalupe. In many homes, the image of Evita is on the wall next to the Virgin" (McManners 441). Eva Perón—commonly under the appellation of Evita, its diminutive—a champion of the Argentine women's suffrage movement, a voice for the nearly disenfranchised descamisados population of her nation, and a frequent base of comparison to Bernadette Soubirous, entered the world on May 7, 1919, only to fail in her battle against cervical cancer 33 years later.
Inscription à :
Articles (Atom)